Chiloé – Dalcahué y islas

02/02/2013

Nous voilà maintenant à Dalcahué, petite ville portuaire de l’île de Chiloé. Un peu d’histoire concernant le nom de l’île de Chiloé : dans la langue de l’époque « hué » signifie le lieu et le « chil » la mouette. Ainsi, le nom de l’île correspond au lieu de la mouette et s’écrivait Chilhué. Lorsque les espagnols sont arrivés sur les terres chiliennes, par abus de langage le nom Chilhué est devenu Chiloé.

En arrivant sur Dalcahué, nous n’avions pas du tout du tout de plan. On nous avait parlé de l’île de Quinchao sur la rive en face, dont il faisait bon d’y passer. Ainsi, chargées comme des mules nous  nous dirigeons sur le bord de mer pour l’embarcation, gratuite pour les passagers (les voitures payent). A côté de l’embarcation, une dame vend des empanadas de manzana (empanadas de pommes). Si vous la rencontrer profitez s’en ce sont les meilleurs que j’ai mangé dans tout mon voyage ! Et j’en ai mangé un paquet !

Sur le bateau, nous demandons à une voiture s’il serait éventuellement possible de faire la route avec eux jusqu’à Quinchao ! Avec chance, nous voilà à l’arrière d’un véhicule. En peu de temps, nous arrivons à destination. La chance nous sourit encore : il y a une grande féria aujourd’hui : musique et danse traditionnelles, barbecue à la broche, vente de produits locaux … C’est dans une ambiance festive que nous dégusterons notre Cordero à la broche (agneau) accompagné d’un verre de Chicha (comme une sorte de cidre).

Puis, toujours en stop, nous allons voir de plus prêt le village d’Achao. Après une balade sur la plage, nous arrivons au restaurant Los Troncos. Ici, les gens viennent déguster des énormes huîtres du Japon ! Nous, nous préférons rester sur le ceviché de saumon !

A la fin de la journée, nous décidons de revenir sur Dalcahué pour camper.

Le lendemain : féria artisanal de Dalcahué et repas à la Coceneria Dalcahué où nous avons dégusté des spécialités et savouré encore une fois un beau saumon pour peu cher avant de repartir sur la route !

Fan.

Harina toastada

Bon Plan : 

– Passer au moins une journée sur l’île de Quinchao, tranquille, reposante, possibilité de camper à Achao. Ne vous priver pas du stop (facile et rapide)

– Empanadas de manzana de la petite dame à côté de l’embarcation pour Quinchao : les Meilleurs ! Pour 500 pesos.

– Restaurant Los Troncos, Achao : allez y savourer les huîtres géantes ou vous relaxer dans les hamacs conçus en filet de pêche accompagné d’un céviche à 500 pesos.

– la Cocineria Dalcahué, sur la place à côté du marché artisanal, allez y manger des spécialités de l’île à très bon prix. L’ambiance est à son comble et la nourriture très bonne. Testé le Curanto al hoyo o a la olla !

– Camping très sympathique, situé sur la route pour sortir de la ville direction le Sud, il donne vue sur le port et l’île Quinchao. 3 000 pesos. douche chaude et calme.

Chiloè – Chepu

Pour commencer rapidement notre second voyage et parce qu’il est difficile de sortir de Santiago, nous décidons de prendre un bus de nuit jusqu’à Puerto Montt.

Cette fois-ci, pas de programme, pas de plan, on va là où on nous en dira du bien ! De ce fait, nous voilà parties en stop pour la grande Ile de Chiloé ! C’est alors un camion qui nous prend en stop et nous propose de passer à l’arrière. Transporteur de bois, nous passerons le voyage les yeux fermés pour éviter les poussières. Il nous dépose au milieu de la route et c’est reparti pour du stop. Un pick-up s’arrête, il va jusqu’à Chiloé ! Nous traversons en bateau puis il nous laissera sur la route principale au croisement du chemin d’un petit village qui semble fort sympathique. Le village se trouvant sur la côte, nous décidons de commencer à marcher en attendant que quelqu’un d’autre s’arrête. Personne sur la route, personne, personne… Nous nous demandons où allons-nous atterrir… Après deux heures de marche, un taxi passe et s’arrête. Il propose de nous prendre. On négocie un prix plus qu’aléchant et il finit par accepter.

C’est comme ça que nous arrivons à Chepu, petit village de 4 maisons.. au bord du pacifique. Nous tombons sur Alfonso qui nous propose de planter notre tante dans son jardin et de manger chez lui pour un prix convenable. Le manque d’argent (pas de distributeur à Chepu!) nous restreint pour faire les activités de la région : pêche sur le Rio Chepu, balade pour aller voir les pingouins… Cependant, Alfonso, dans tout sa gentillesse, nous propose un prix pour aller pêcher avec lui dans sa barque. C’est ainsi que Fanny réalisa sa première pêche et donc notre dîner du soir ! Magnifique balade en bateau avec un couché de soleil splendide !

Le lendemain, nous rencontrons les amis d’Alfonso, propriétaires d’une forêt dans le coin. Nous les accompagnons voir et de donner un avis jeune sur leur projet. Ce fut une vraie découverte de la nature avec une faune et une flore bien différente que celle de la France. Après notre retour, nous rencontrons deux hommes qui dormaient chez Alfonso et se préparaient à partir dans la même direction que la notre. Nous leur demandons si l’on peut partir avec eux, et nous voilà de nouveau sur la route !

Jo.

Retour au Chili – direction Santiago

Voilà c’est la fin de la première partie de notre voyage. Nous disons au revoir à la Bolivie et au Pérou pour retrouver notre beau Chili.

La traversé de la frontière : 

Nous avons pris deux bus avant d’arriver de nuit à la dernière ville du Pérou, avant la frontière. Là, on nous explique qu’il y a deux possibilités pour la traverser : en bus ou en taxi. On nous dit aussi que prendre le taxi à 4 reviens moins cher que le bus et c’est beaucoup plus rapide. Au début nous ne savions que faire surtout avec l’ambiance de la nuit où de nombreux péruviens nous disaient de faire attention à nous et nos affaires. C’est dans cette atmosphère que finalement décidons le moyen le plus économique et rapide : un taxi. En peu de temps, nous nous retrouvons au Chili, à Arica tôt le matin.

Le retour sur Santiago :

Enfin de retour au Chili, nous reprenons nos habitudes et nous mettons à faire du stop. Ne fonctionnant pas mais ne renonçant pas, nous décidons de nous diriger dans un parking de camions. Là, nous demandons au gardien s’il y aurait un camion qui pourrait nous amener. On nous dit que oui mais qu’il faut attendre qu’ils finissent de charger et il est impossible de dire à quelle heure. On s’occupe fort bien de nous comme d’habitude, nous nous faisons amis avec les quelques camionneurs du parking.

En fin de journée, toujours rien. On nous explique que c’est jeudi et généralement les camions partent le vendredi car ils viennent d’arriver… 18h passé toujours rien. On décide de reprendre le stop à la station service juste avant le parking comme au matin (on ne voulait pas dormir sur place).

Puis au bout d’un long moment, je vois Joséphine revenir en courant : c’est bon on a un camion et il nous emmène jusqu’à Santiago ! Jackpot !

Nos amis du parking se sont assurés que notre chauffeur était un bon gars avant de nous laisser partir avec!

Voilà, c’est ainsi que nous passons trois jours en compagnie de Christian, chauffeur d’un camion Cristal (bière). Soit 3013 km, 2 nuits dans la partie stockage arrière, 3 jours sans douche, 3 jours de restaurants de bord de route, 3 jours de partage avec Christian parlant de tout et de rien. Nous sommes passés du désert à la ville, de la ville à la verdure. Nous avons goûté des spécialités et mis les pieds dans l’océan pacifique. 3 jours d’une expérience qu’on oubliera pas !

Gracias Christian por todo 😉 tal vez nos vemos de nuevo en la carretera !

Fan.

au contrôle chilien

Puno y las islas

15-01-2013

Arrivée à Puno au Pérou de l’autre côté du Lac Titicaca.

Dans la soirée, nous rejoignons une ancienne colocataire péruvienne qui se trouve être dans la même ville par un heureux hasard ! Nous profitons de ces retrouvailles pour découvrir les bars de la jeunesse péruvienne !

16-01-2013

Nous partons dès le matin à la visite du bateau Yavari : bateau anglais qui a été ramené au Péru. Il a été transporté pièce par pièce en mules jusqu’au Lac Titicaca (4000m d’altitude), il a 150 ans. Il est actuellement en réparation à Puno pour le rendre comme à son origine.

Dans l’après-midi, nous partons à la visite de la ville : tout d’abord, la cathédrale sur la place central puis le mirador (de nombreuses marches mais ça vaut bien le coup). En début de soirée nous allons faire un tour au marché artisanal.  

17-01-2013

Nous partons au matin avec une agence pour 2 jours sur les Iles péruviennes du Titicaca. Le premier arrêt fut Las islas flotantes Uros. Ces îles sont construites sur l’eau. Elles ont pour base des plantes aquatiques. Les gens qui y vivent se déplacent en bateau et pied nu. Ils vivent de la pêche et du tourisme. La plupart ne parle que Quechua et n’est pas scolarisé. Ce fut un moment fort de débarquer sur ces îles et de constater nos différences. Le contraste de nos deux cultures et de nos deux modes de vie était si grand que cela semblait presque irréel.

Nous faisons la rencontre d’un couple de français de notre groupe avec qui nous sympathisons et nous partageons ces moments.

Nous partons ensuite sur l’île de Amantani où nous devons passer la nuit. A l’arrivée, les familles d’accueil nous attendent. Nous partons alors dans la maison où le repas était déjà près. La famille, très pauvre, cuisine dans des trous de terre chauffés par un feu. Le dîner (excellent) dégusté nous partons au sommet de l’île car ce jour là était un jour spécial pour tous les habitants. En effet, une fois par an, ils fêtent sur l’île la Pachamama (terre-mère) et la Pachatata (mère des eaux) pour une année bonne en rendement agricole et en chance. Tout le monde est en habit traditionnel et tout le monde se rejoint au sommet pour chanter et danser.

Nous allons nous coucher après une journée pleine d’émotions !

18-01-2013

Le lendemain, nous partons sur l’île Taquile. Nous faisons une petite randonnée afin de rejoindre le centre du village principal. Après avoir visité, nous nous dirigeons vers le sommet afin de déguster notre dernier repas avec tout le groupe.

Nous rentrons à Puno et nous retrouvons avec grand plaisir notre colocataire française Claire et une amie à elle ! Nous fêtons nos retrouvailles !

19-01-2013

Départ pour Arequipa accompagnées de nos deux amies !

Jo.

Sorata

09 janvier 2013

Après un détour par La Paz afin de ramener nos deux amis français au bus direction l’aéroport, nous irons passer quelques jours à Sorata : petit village au pied du mont Nevado Illampu. Lieu parfait pour se reposer et randonner.

Nous voulions aller à la rencontre d’un lac d’altitude ainsi nous nous sommes renseignées autour de nous. Il y avait possibilité de prendre un guide mais trop cher pour nous. Puis, nous rencontrons deux argentines qui entreprenaient de faire elles aussi la marche. On nous informe que prendre un taxi est pas cher et encore moins cher à 4. Ainsi, nous partirons le lendemain matin par l’intermédiaire d’un taxi.

Le taxi nous dépose et nous indique le chemin à suivre jusqu’au lac en 30 min / 1 h on devrait y être ! Ensuite nous redescendrons tout à pied jusqu’à Sorata. Nous commençons la marche Mais au bout d’une heure et demi / deux heures nous ne sommes toujours pas au lac … et le temps se dégrade. Les deux argentines nous informent qu’elles abandonnent et vont faire demi tour jusqu’au village, nous décidons de poursuivre.

Malheureusement le temps se dégradant de plus en plus laissant place à un gros brouillard (nous ne pouvions rien voir à 3m), la pluie glissante et des hallucinations d’altitude, nous décidons de rebrousser chemin encore fallait-il voir le chemin… Finalement, nous finissons par retrouver la bonne voie et nous nous dépêchons de tout redescendre avant que la pluie ne prenne trop d’importance… Une fois de retour là où le taxi nous avait laissé nous faisons une pause concombre/fromage. Puis nous irons direction de Sorata tranquillement. Le taxi ne nous avait pas laisser au bon endroit, il fallait poursuivre la route en voiture encore un moment. Mais pas de regret la ballade était très sympa et de toute manière avec la quantité de brouillard nous ne l’aurions pas vu … Peut-être même qu’on y était !

Le deuxième jour, nous nous sommes rendues à la grotte de San Pedro, petite ballade de 2h. Seules, nous avons la grotte pour nous, nous décidons de louer un pédalo. Chauves-souris, bruits de goutte qui tombe, obscurité, une bonne visite ! Pour les curieux/courageux à la fin de la grotte il y a possibilité de poursuivre encore dans l’obscurité totale.

Sorata : très jolie et agréable village, on y resterait toujours un petit peu plus longtemps …

Fan.

Copacabana

05 janvier 2012

Nous passerons deux jours sur Copacabana, ville qui borde le plus grand lac d’altitude, le fameux Titicaca.

Au programme : visite de la ville avec sa magnifique église et promenade jusqu’au mirador. Sur la plateforme du mirador on observe des vendeurs (que je pensais de jouet) qui propose des petites maisons de toutes sortes ou encore des camions et voitures, avec aussi des pétards. Ainsi, les boliviens achètent le type d’objet qu’ils souhaitent et vont au bout du mirador pour poser leur demande matériel accompagnée d’une série de pétard.

Grande surprise pour moi lorsque j’ai vu ses grands étalages très goûtus de polulos, type de gros popcorn. Il se trouve que Copacabana est la maison mère de ses friandises !! Autant vous dire qu’on en a pris 3 kilo !!! Et ce sont les meilleurs que nous avons jamais mangé !

Le lendemain, nous irons direction l’île du soleil visiter toute sa splendeur et l’escalier des Incas. Puis nous repartons pour La Paz afin que mes amis prennent leur vol de retour.

Fan.

Elle nous mènera jusqu’à Copacabana

La descente de la mort / El camino de la muerte

04 janvier 2013

Aussi appelée la route des Yungas, la route de la mort est d’environ 65 km allant de La Paz à Coroico. En 1995, on la nomma la route la plus dangereux du monde …

La descente se réalise par l’intermédiaire d’une agence (on y loue le matériel et le transport). Après un bon petit déj tôt le matin, nous voilà partir en direction du point de départ. Nous avons parcouru une première piste de descente goudronnée afin de nous habituer aux VTT et de régler le moindre soucis (descente de préparation). Puis nous rejoignons LA descente de la mort…

Avant le départ on nous informe des règles de conduite à respecter dont la principale est de rouler côté précipice … Puis c’est parti ! Sous une pluie battante de type tropical, nous étions dans le brouillard complet avec l’impression que des cascades tombaient du ciel. La route, ou plutôt le chemin, n’est pas goudronnée, attention aux dérapages et aux trous !

Au fur et à mesure de la descente, le temps change et le précipice se fait de plus en plus apparent ! Nous passerons d’une pluie tropicale à un soleil  plus que chaud accompagné d’une colonie de moustiques.

Bonne expérience avec en fin de course plus de bras !

Fan.

P.s : l’appareil photo à pris l’eau tellement la pluie était dense  (elle en a traversé deux impers …) ce qui explique la buée parfois apparente sur les photos. D’autres photos sont  à venir ! L’équipe organisatrice a pris des photos parce qu’il était difficile pour nous de prendre des photos tout en faisant du vélo …

La Paz

03 janvier 2012

Nous voilà maintenant à La Paz après une nuit agitée en bus ! Pas de direct disponible avant 2-3 jours, nous décidons d’y arriver par étape : premier bus direction Potosi, retour en arrière… Nous resterons toute la journée à jouer à la belote à la cafétéria du terminal en attendant notre bus pour Oruro, de là il nous faudra sauter dans un bus pour La Paz à 3h du matin !

Nous l’avons tenté et l’avons réussi ! Ainsi c’était fort faisable ! En 1 jour et une nuit, nous voilà dans la capital ! Nous y retrouverons Margaux et Yon, deux amis français.

Toute la journée, nous arpenterons les rues où nous rencontrons beaucoup de magasins artisanaux. Nous avons parcouru la rue des sorcières où des femmes présentent sur leur stand des totems, foetus de lama morts, tout le nécessaire pour réaliser n’importe quelles incantations. Curieuse de toutes ces choses étranges, j’ai demandé à une « sorcière » pourquoi sacrifier des foetus de lamas ??  Réponse : quand on construit une maison on enterre un foetus de lama afin d’apporter chance et protection à toute la famille. Je vous fais part de tout ça en photo.

Fan.

Testé et approuvé :

– Hostal Austria ; bien situé, dans le centre, peu cher,  douche chaude, bonne prestation, internet payant, service de lavage (payant), cuisine.

Fête de Noël

Uyuni

31 décembre 2012

Vite vite !! Dès la sortie du bus on se presse de trouver un logement avant le premier coup de minuit !  Après une bonne galère on finit finalement par trouver un peu de place au Salvador (attention mauvaise adresse, seulement en cas d’extrême besoin …).

Puis nous nous installons dans un restaurant pizzeria autour d’une bouteille de vin blanc. A minuit, nous trinquerons avec le patron ^^ La pense bien pleine, nous ne festoierons pas de trop ce soir car le lendemain nous prévoit déjà de nouvelles aventures !

01 janvier 2013

Lendemain, avec Jo, nous décidons de nous lever tôt afin d’aller chercher un moyen de nous rendre au salar. Nous tombons sur une agence qui nous a l’air plutôt sympathique avec des prix sympathiques.

C’est ainsi que nous ferons découvrir la splendeur du désert de sel à nos amis. Au programme : le cimetière des trains, l’île au cactus, le volcan Tunapa.

Je pense que les photos parlent d’elles-mêmes…

Fan.

Testé :

– Hôtel Salvador : nous vous décommandons cet hôtel au service minimum, chambres pas propres, toilettes et douches impraticables (nous n’avons pas osé prendre de douche et pourtant peu nous suffit, c’est dire…).

– Hôtel Avenida : très bon hôtel, moins cher que le Salvador, chambres propres, sanitaires parfaits, très bon choix.

– Agence Cristal : ce n’est pas la meilleure mais pas la pire non plus, nous avons un problème avec notre guide qui nous a laissé pendant 30min à 1h seul dans le désert devant le volcan … Il est parti avec le 4×4 faire je ne sais quoi … De ce fait nous n’avons pas pu aller jusqu’au village fantôme comme l’indiquait l’agence. De plus, il a nous donné très peu de temps pour réaliser quelques photos de perspectives !

Potosi

Arrivée à Potosi dans la nuit, le taxi nous conduira directement à un hostal.

Au levé du jour, nous sommes accostés dans notre auberge par une dame d’une agence pour visiter les mines au petit matin. Pile ce que l’on avait prévu de faire !
Une fois à l’agence, nous nous équipons (bottes, combinaison, casque et lampe) et nous partons pour le marché des mineurs. Notre guide nous fait alors un petit cours sur ce qu’on y vend :
Feuilles de coca : les mineurs la mastiquent toute la journée car à la mine on ne mange pas pendant la journée vu l’impossibilité d’aller au toilette;
Alcool à 90° qu’ils boivent constamment ;
De la dynamite pour pouvoir réaliser les explosions ;
Des sodas.
Des cigarettes…

A la fin de l’explication, nous sommes alors invité à acheter des choses pour les mineurs que nous croiserons à l’intérieur de la mine.
Devant l’une des nombreuses entrées de la mine, Carlos, notre guide, nous explique les rituelles que nous nous devons suivre. Tout d’abord, on se doit de verser un peu d’alcool et mettre des feuilles de coca à l’entrée du trou pour la Pachamama (TerreMère, la vénération bolivienne) avant d’en prendre pour nous même. Au cours des jours de fêtes, un lama est sacrifié et son sang est réparti à l’entrée pour plus de protection. Enfin, il nous prévient qu’il est interdit de parler de Dieu ou de quoi que se soit de religieux à l’intérieur de la mine. Il n’y a que le diable qui y vit, ainsi, toutes grossièretés sont encouragées. Ce qui se passe dans la mine, reste dans la mine. Vous n’aurez donc pas le récit de ce qui y s’est passé.

Bon d’accord, un petit aperçu :
Nous sommes allés à la rencontre des mineurs qui exploitent le cuivre et l’argent au marteau et à la dynamite. Nous avons vu les vénérations des mineurs ainsi que leurs conditions de travail. Nous sommes restés 1 minutes dans le noir total et dans un silence complet. Nous avons fait sauté la dynamite (j’ai allumé la mèche) et nous avons eu peur. Mais, plus que tout, nous en sommes sortis émus.

L’après midi nous avons visité la ville rapidement et nous sommes partis en direction d’Uyuni.

Jo.

Testé et approuvé :

– Agence Braniesca Tour : très bon feeling avec Carlos et sa femme, qui au passage adore les français (nous avons eu le droit à une bonne ristourne ^^), Carlos est d’autant plus un ancien mineur (je refusais de visiter la mine avec un guide classique ! N’hésitez pas à demander aux agences avec qui vous allez réaliser la visite). Vous passerez 4 heures à vivre comme un mineur, à boire comme un mineur, à mâcher de la coca comme un mineur, … L’agence réalise la visite en petit groupe (et non à 20 comme certaines …) et Carlos sera très content de répondre à toutes vos questions.

Pour visiter les mines, il est bien entendu obligatoire de passer par une agence !

voyage de nuit

Dynamite, feuilles de coca

A l’entrée de la mine

El diablo