Lectrices, Lecteurs,
Pour raison de manque d’espace, nous devions créer un nouveau blog pour le reste de notre aventure. Cette adresse est toujours valable mais nous finirons de raconter notre voyage sur: http://carnetvagabond2.wordpress.com
Bonne lecture
Jo & Fan.
02/02/2013
Nous voilà maintenant à Dalcahué, petite ville portuaire de l’île de Chiloé. Un peu d’histoire concernant le nom de l’île de Chiloé : dans la langue de l’époque « hué » signifie le lieu et le « chil » la mouette. Ainsi, le nom de l’île correspond au lieu de la mouette et s’écrivait Chilhué. Lorsque les espagnols sont arrivés sur les terres chiliennes, par abus de langage le nom Chilhué est devenu Chiloé.
En arrivant sur Dalcahué, nous n’avions pas du tout du tout de plan. On nous avait parlé de l’île de Quinchao sur la rive en face, dont il faisait bon d’y passer. Ainsi, chargées comme des mules nous nous dirigeons sur le bord de mer pour l’embarcation, gratuite pour les passagers (les voitures payent). A côté de l’embarcation, une dame vend des empanadas de manzana (empanadas de pommes). Si vous la rencontrer profitez s’en ce sont les meilleurs que j’ai mangé dans tout mon voyage ! Et j’en ai mangé un paquet !
Sur le bateau, nous demandons à une voiture s’il serait éventuellement possible de faire la route avec eux jusqu’à Quinchao ! Avec chance, nous voilà à l’arrière d’un véhicule. En peu de temps, nous arrivons à destination. La chance nous sourit encore : il y a une grande féria aujourd’hui : musique et danse traditionnelles, barbecue à la broche, vente de produits locaux … C’est dans une ambiance festive que nous dégusterons notre Cordero à la broche (agneau) accompagné d’un verre de Chicha (comme une sorte de cidre).
Puis, toujours en stop, nous allons voir de plus prêt le village d’Achao. Après une balade sur la plage, nous arrivons au restaurant Los Troncos. Ici, les gens viennent déguster des énormes huîtres du Japon ! Nous, nous préférons rester sur le ceviché de saumon !
A la fin de la journée, nous décidons de revenir sur Dalcahué pour camper.
Le lendemain : féria artisanal de Dalcahué et repas à la Coceneria Dalcahué où nous avons dégusté des spécialités et savouré encore une fois un beau saumon pour peu cher avant de repartir sur la route !
Fan.
Bon Plan :
– Passer au moins une journée sur l’île de Quinchao, tranquille, reposante, possibilité de camper à Achao. Ne vous priver pas du stop (facile et rapide)
– Empanadas de manzana de la petite dame à côté de l’embarcation pour Quinchao : les Meilleurs ! Pour 500 pesos.
– Restaurant Los Troncos, Achao : allez y savourer les huîtres géantes ou vous relaxer dans les hamacs conçus en filet de pêche accompagné d’un céviche à 500 pesos.
– la Cocineria Dalcahué, sur la place à côté du marché artisanal, allez y manger des spécialités de l’île à très bon prix. L’ambiance est à son comble et la nourriture très bonne. Testé le Curanto al hoyo o a la olla !
– Camping très sympathique, situé sur la route pour sortir de la ville direction le Sud, il donne vue sur le port et l’île Quinchao. 3 000 pesos. douche chaude et calme.
Pour commencer rapidement notre second voyage et parce qu’il est difficile de sortir de Santiago, nous décidons de prendre un bus de nuit jusqu’à Puerto Montt.
Cette fois-ci, pas de programme, pas de plan, on va là où on nous en dira du bien ! De ce fait, nous voilà parties en stop pour la grande Ile de Chiloé ! C’est alors un camion qui nous prend en stop et nous propose de passer à l’arrière. Transporteur de bois, nous passerons le voyage les yeux fermés pour éviter les poussières. Il nous dépose au milieu de la route et c’est reparti pour du stop. Un pick-up s’arrête, il va jusqu’à Chiloé ! Nous traversons en bateau puis il nous laissera sur la route principale au croisement du chemin d’un petit village qui semble fort sympathique. Le village se trouvant sur la côte, nous décidons de commencer à marcher en attendant que quelqu’un d’autre s’arrête. Personne sur la route, personne, personne… Nous nous demandons où allons-nous atterrir… Après deux heures de marche, un taxi passe et s’arrête. Il propose de nous prendre. On négocie un prix plus qu’aléchant et il finit par accepter.
C’est comme ça que nous arrivons à Chepu, petit village de 4 maisons.. au bord du pacifique. Nous tombons sur Alfonso qui nous propose de planter notre tante dans son jardin et de manger chez lui pour un prix convenable. Le manque d’argent (pas de distributeur à Chepu!) nous restreint pour faire les activités de la région : pêche sur le Rio Chepu, balade pour aller voir les pingouins… Cependant, Alfonso, dans tout sa gentillesse, nous propose un prix pour aller pêcher avec lui dans sa barque. C’est ainsi que Fanny réalisa sa première pêche et donc notre dîner du soir ! Magnifique balade en bateau avec un couché de soleil splendide !
Le lendemain, nous rencontrons les amis d’Alfonso, propriétaires d’une forêt dans le coin. Nous les accompagnons voir et de donner un avis jeune sur leur projet. Ce fut une vraie découverte de la nature avec une faune et une flore bien différente que celle de la France. Après notre retour, nous rencontrons deux hommes qui dormaient chez Alfonso et se préparaient à partir dans la même direction que la notre. Nous leur demandons si l’on peut partir avec eux, et nous voilà de nouveau sur la route !
Jo.
Voilà c’est la fin de la première partie de notre voyage. Nous disons au revoir à la Bolivie et au Pérou pour retrouver notre beau Chili.
La traversé de la frontière :
Nous avons pris deux bus avant d’arriver de nuit à la dernière ville du Pérou, avant la frontière. Là, on nous explique qu’il y a deux possibilités pour la traverser : en bus ou en taxi. On nous dit aussi que prendre le taxi à 4 reviens moins cher que le bus et c’est beaucoup plus rapide. Au début nous ne savions que faire surtout avec l’ambiance de la nuit où de nombreux péruviens nous disaient de faire attention à nous et nos affaires. C’est dans cette atmosphère que finalement décidons le moyen le plus économique et rapide : un taxi. En peu de temps, nous nous retrouvons au Chili, à Arica tôt le matin.
Le retour sur Santiago :
Enfin de retour au Chili, nous reprenons nos habitudes et nous mettons à faire du stop. Ne fonctionnant pas mais ne renonçant pas, nous décidons de nous diriger dans un parking de camions. Là, nous demandons au gardien s’il y aurait un camion qui pourrait nous amener. On nous dit que oui mais qu’il faut attendre qu’ils finissent de charger et il est impossible de dire à quelle heure. On s’occupe fort bien de nous comme d’habitude, nous nous faisons amis avec les quelques camionneurs du parking.
En fin de journée, toujours rien. On nous explique que c’est jeudi et généralement les camions partent le vendredi car ils viennent d’arriver… 18h passé toujours rien. On décide de reprendre le stop à la station service juste avant le parking comme au matin (on ne voulait pas dormir sur place).
Puis au bout d’un long moment, je vois Joséphine revenir en courant : c’est bon on a un camion et il nous emmène jusqu’à Santiago ! Jackpot !
Nos amis du parking se sont assurés que notre chauffeur était un bon gars avant de nous laisser partir avec!
Voilà, c’est ainsi que nous passons trois jours en compagnie de Christian, chauffeur d’un camion Cristal (bière). Soit 3013 km, 2 nuits dans la partie stockage arrière, 3 jours sans douche, 3 jours de restaurants de bord de route, 3 jours de partage avec Christian parlant de tout et de rien. Nous sommes passés du désert à la ville, de la ville à la verdure. Nous avons goûté des spécialités et mis les pieds dans l’océan pacifique. 3 jours d’une expérience qu’on oubliera pas !
Gracias Christian por todo 😉 tal vez nos vemos de nuevo en la carretera !
Fan.
Nous arrivons à Arequipa avec nos deux amies Claire et Audrey. Nous nous dirigeons vers l’auberge de jeunesse et sortons en ville pour faire nos premiers pas dans cette ville. Son centre colonial nous a tout de suite séduit. Les nombreuses églises sont imposantes et en tout point magnifique. Le plus impressionnant de notre séjour restera la visite du Couvent Santa Catalina, le plus grand du monde. Les photos que nous vous proposons sauront vous en donner une idée.
Nous partons un jour avec une agence pour faire le Canyon de Colca (3400 m de profondeur) au nord de la ville. Nous découvrons ce lieu ainsi que ses habitants, les condors.
Le dernier jour nous partons sur la côte afin de profiter du soleil et du pacifique. Les deux plus courageuses (Claire et moi-même) iront jusqu’à se baigner entière !
De retour à Arequipa, nous faisons les au revoir avec nos deux amies afin que chacun reprennent sa route elles vers le nord, nous, retour au chili.
Jo.
Bon plan :
– Restaurant gastronomique Chi Cha de Gaston Acurio: excellent où l’on déguste les spécialités du Perou, restaurant de haute coûture mais qui propose des prix raisonnables, rapport qualité / prix / service au rendez-vous. Bonne adresse si vous voulez déguster les spécialités péruviennes.
Mauvaise adresse :
– Misti House : cuisine miniature équipée au minimum, service au strict minimum, mauvaise gestion en cas de vol et communication plus que difficile !
15-01-2013
Arrivée à Puno au Pérou de l’autre côté du Lac Titicaca.
Dans la soirée, nous rejoignons une ancienne colocataire péruvienne qui se trouve être dans la même ville par un heureux hasard ! Nous profitons de ces retrouvailles pour découvrir les bars de la jeunesse péruvienne !
16-01-2013
Nous partons dès le matin à la visite du bateau Yavari : bateau anglais qui a été ramené au Péru. Il a été transporté pièce par pièce en mules jusqu’au Lac Titicaca (4000m d’altitude), il a 150 ans. Il est actuellement en réparation à Puno pour le rendre comme à son origine.
Dans l’après-midi, nous partons à la visite de la ville : tout d’abord, la cathédrale sur la place central puis le mirador (de nombreuses marches mais ça vaut bien le coup). En début de soirée nous allons faire un tour au marché artisanal.
17-01-2013
Nous partons au matin avec une agence pour 2 jours sur les Iles péruviennes du Titicaca. Le premier arrêt fut Las islas flotantes Uros. Ces îles sont construites sur l’eau. Elles ont pour base des plantes aquatiques. Les gens qui y vivent se déplacent en bateau et pied nu. Ils vivent de la pêche et du tourisme. La plupart ne parle que Quechua et n’est pas scolarisé. Ce fut un moment fort de débarquer sur ces îles et de constater nos différences. Le contraste de nos deux cultures et de nos deux modes de vie était si grand que cela semblait presque irréel.
Nous faisons la rencontre d’un couple de français de notre groupe avec qui nous sympathisons et nous partageons ces moments.
Nous partons ensuite sur l’île de Amantani où nous devons passer la nuit. A l’arrivée, les familles d’accueil nous attendent. Nous partons alors dans la maison où le repas était déjà près. La famille, très pauvre, cuisine dans des trous de terre chauffés par un feu. Le dîner (excellent) dégusté nous partons au sommet de l’île car ce jour là était un jour spécial pour tous les habitants. En effet, une fois par an, ils fêtent sur l’île la Pachamama (terre-mère) et la Pachatata (mère des eaux) pour une année bonne en rendement agricole et en chance. Tout le monde est en habit traditionnel et tout le monde se rejoint au sommet pour chanter et danser.
Nous allons nous coucher après une journée pleine d’émotions !
18-01-2013
Le lendemain, nous partons sur l’île Taquile. Nous faisons une petite randonnée afin de rejoindre le centre du village principal. Après avoir visité, nous nous dirigeons vers le sommet afin de déguster notre dernier repas avec tout le groupe.
Nous rentrons à Puno et nous retrouvons avec grand plaisir notre colocataire française Claire et une amie à elle ! Nous fêtons nos retrouvailles !
19-01-2013
Départ pour Arequipa accompagnées de nos deux amies !
Jo.
Le 12/01/2013
Nous sommes de retour sur Copacabana ! Nous y passerons environ 4 jours.
Petit coup de coeur pour cette ville qui borde le lac Titicaca. Ce sera notre dernier arrêt en Bolivie avant de traverser la frontière péruvienne.
Au programme : la traversée de l’île du soleil et petite randonnée champêtre sur les dessus de Copacabana.
Île du soleil
Après une heure et demi de traversée en bateau, nous voici sur la partie nord de l’île. A l’arrivée, un guide prend la charge du groupe de manière surprenante puisque nous n’en étions pas informés… Bref, il nous fait explique les rituels Tiwanacus – Incas (sacrifices d’enfants, des plus femmes, de lamas), l’histoire de la lune et du soleil jusqu’à nous faire goûter l’eau pure des ruines. Puis nous le laissons afin de réaliser la petite randonnée jusqu’au sud de l’île. Attention ! Au cours de la marche on risque de vous demandez à plusieurs reprises de payer pour passer ! Ne vous laissez pas faire je les ai simplement remercier de me laisser passer sans payer avec un peu d’insistance ils vous laissent passer sinon la marche spirituelle de l’île vous reviendra vite à un autre prix …
Informations :
– pour vous rendre sur l’île toutes les agences proposent la même chose, le prix peut cependant varier mais de peu. Le matin prenez y vous tôt pour vous rendre à l’embarcation car toutes les agences utilisent les mêmes bateaux de transport donc il faut faire la queue…
Bon plan :
– si vous avez le temps, n’hésitez pas à aller passer une nuit sur l’île. Soit en campant gratuitement sur la plage (très bonne ambiance), soit en choisissant une des nombreuses auberge de jeunesse (prend le bateau destination le nord de l’île).
Petite randonnée dans les environs de Copacabana :
Connaissant déjà les deux miradors de la ville, nous voulions voir d’autres coins. Ainsi, nous nous sommes dirigées vers la sortie de la ville. Puis sur notre droite se présentait un petit chemin de campagne qui montait un peu dans les hauteurs. Nous finissons par rencontrer deux boliviens qui nous informent que l’on peut jusqu’en haut d’un colline – rocher d’où on a une belle vue. Nous suivons leur indication et en peu de temps nous arrivons au sommet ! Belle vue, belle balade !
Nous avons aussi choisit un petit hôtel bien étoilé pour terminer en beauté notre séjour en Bolivie : vue sur le lac Titicaca et Copacabana depuis notre balcon, deux lits deux places, situé au bord du lac pour 10 € …
Fan.
Lecteurs, lectrices,
La mise à jour du blog est temporairement interrompue jusqu’au 31 mars, arrivage des parents. Ainsi, nous sommes de nouveau sur les routes ! Point positif : de nouveaux lieux à vous présenter 😉
A bientôt
Jo & Fan.
09 janvier 2013
Après un détour par La Paz afin de ramener nos deux amis français au bus direction l’aéroport, nous irons passer quelques jours à Sorata : petit village au pied du mont Nevado Illampu. Lieu parfait pour se reposer et randonner.
Nous voulions aller à la rencontre d’un lac d’altitude ainsi nous nous sommes renseignées autour de nous. Il y avait possibilité de prendre un guide mais trop cher pour nous. Puis, nous rencontrons deux argentines qui entreprenaient de faire elles aussi la marche. On nous informe que prendre un taxi est pas cher et encore moins cher à 4. Ainsi, nous partirons le lendemain matin par l’intermédiaire d’un taxi.
Le taxi nous dépose et nous indique le chemin à suivre jusqu’au lac en 30 min / 1 h on devrait y être ! Ensuite nous redescendrons tout à pied jusqu’à Sorata. Nous commençons la marche Mais au bout d’une heure et demi / deux heures nous ne sommes toujours pas au lac … et le temps se dégrade. Les deux argentines nous informent qu’elles abandonnent et vont faire demi tour jusqu’au village, nous décidons de poursuivre.
Malheureusement le temps se dégradant de plus en plus laissant place à un gros brouillard (nous ne pouvions rien voir à 3m), la pluie glissante et des hallucinations d’altitude, nous décidons de rebrousser chemin encore fallait-il voir le chemin… Finalement, nous finissons par retrouver la bonne voie et nous nous dépêchons de tout redescendre avant que la pluie ne prenne trop d’importance… Une fois de retour là où le taxi nous avait laissé nous faisons une pause concombre/fromage. Puis nous irons direction de Sorata tranquillement. Le taxi ne nous avait pas laisser au bon endroit, il fallait poursuivre la route en voiture encore un moment. Mais pas de regret la ballade était très sympa et de toute manière avec la quantité de brouillard nous ne l’aurions pas vu … Peut-être même qu’on y était !
Le deuxième jour, nous nous sommes rendues à la grotte de San Pedro, petite ballade de 2h. Seules, nous avons la grotte pour nous, nous décidons de louer un pédalo. Chauves-souris, bruits de goutte qui tombe, obscurité, une bonne visite ! Pour les curieux/courageux à la fin de la grotte il y a possibilité de poursuivre encore dans l’obscurité totale.
Sorata : très jolie et agréable village, on y resterait toujours un petit peu plus longtemps …
Fan.
05 janvier 2012
Nous passerons deux jours sur Copacabana, ville qui borde le plus grand lac d’altitude, le fameux Titicaca.
Au programme : visite de la ville avec sa magnifique église et promenade jusqu’au mirador. Sur la plateforme du mirador on observe des vendeurs (que je pensais de jouet) qui propose des petites maisons de toutes sortes ou encore des camions et voitures, avec aussi des pétards. Ainsi, les boliviens achètent le type d’objet qu’ils souhaitent et vont au bout du mirador pour poser leur demande matériel accompagnée d’une série de pétard.
Grande surprise pour moi lorsque j’ai vu ses grands étalages très goûtus de polulos, type de gros popcorn. Il se trouve que Copacabana est la maison mère de ses friandises !! Autant vous dire qu’on en a pris 3 kilo !!! Et ce sont les meilleurs que nous avons jamais mangé !
Le lendemain, nous irons direction l’île du soleil visiter toute sa splendeur et l’escalier des Incas. Puis nous repartons pour La Paz afin que mes amis prennent leur vol de retour.
Fan.
04 janvier 2013
Aussi appelée la route des Yungas, la route de la mort est d’environ 65 km allant de La Paz à Coroico. En 1995, on la nomma la route la plus dangereux du monde …
La descente se réalise par l’intermédiaire d’une agence (on y loue le matériel et le transport). Après un bon petit déj tôt le matin, nous voilà partir en direction du point de départ. Nous avons parcouru une première piste de descente goudronnée afin de nous habituer aux VTT et de régler le moindre soucis (descente de préparation). Puis nous rejoignons LA descente de la mort…
Avant le départ on nous informe des règles de conduite à respecter dont la principale est de rouler côté précipice … Puis c’est parti ! Sous une pluie battante de type tropical, nous étions dans le brouillard complet avec l’impression que des cascades tombaient du ciel. La route, ou plutôt le chemin, n’est pas goudronnée, attention aux dérapages et aux trous !
Au fur et à mesure de la descente, le temps change et le précipice se fait de plus en plus apparent ! Nous passerons d’une pluie tropicale à un soleil plus que chaud accompagné d’une colonie de moustiques.
Bonne expérience avec en fin de course plus de bras !
Fan.
P.s : l’appareil photo à pris l’eau tellement la pluie était dense (elle en a traversé deux impers …) ce qui explique la buée parfois apparente sur les photos. D’autres photos sont à venir ! L’équipe organisatrice a pris des photos parce qu’il était difficile pour nous de prendre des photos tout en faisant du vélo …
03 janvier 2012
Nous voilà maintenant à La Paz après une nuit agitée en bus ! Pas de direct disponible avant 2-3 jours, nous décidons d’y arriver par étape : premier bus direction Potosi, retour en arrière… Nous resterons toute la journée à jouer à la belote à la cafétéria du terminal en attendant notre bus pour Oruro, de là il nous faudra sauter dans un bus pour La Paz à 3h du matin !
Nous l’avons tenté et l’avons réussi ! Ainsi c’était fort faisable ! En 1 jour et une nuit, nous voilà dans la capital ! Nous y retrouverons Margaux et Yon, deux amis français.
Toute la journée, nous arpenterons les rues où nous rencontrons beaucoup de magasins artisanaux. Nous avons parcouru la rue des sorcières où des femmes présentent sur leur stand des totems, foetus de lama morts, tout le nécessaire pour réaliser n’importe quelles incantations. Curieuse de toutes ces choses étranges, j’ai demandé à une « sorcière » pourquoi sacrifier des foetus de lamas ?? Réponse : quand on construit une maison on enterre un foetus de lama afin d’apporter chance et protection à toute la famille. Je vous fais part de tout ça en photo.
Fan.
Testé et approuvé :
– Hostal Austria ; bien situé, dans le centre, peu cher, douche chaude, bonne prestation, internet payant, service de lavage (payant), cuisine.
31 décembre 2012
Vite vite !! Dès la sortie du bus on se presse de trouver un logement avant le premier coup de minuit ! Après une bonne galère on finit finalement par trouver un peu de place au Salvador (attention mauvaise adresse, seulement en cas d’extrême besoin …).
Puis nous nous installons dans un restaurant pizzeria autour d’une bouteille de vin blanc. A minuit, nous trinquerons avec le patron ^^ La pense bien pleine, nous ne festoierons pas de trop ce soir car le lendemain nous prévoit déjà de nouvelles aventures !
01 janvier 2013
Lendemain, avec Jo, nous décidons de nous lever tôt afin d’aller chercher un moyen de nous rendre au salar. Nous tombons sur une agence qui nous a l’air plutôt sympathique avec des prix sympathiques.
C’est ainsi que nous ferons découvrir la splendeur du désert de sel à nos amis. Au programme : le cimetière des trains, l’île au cactus, le volcan Tunapa.
Je pense que les photos parlent d’elles-mêmes…
Fan.
Testé :
– Hôtel Salvador : nous vous décommandons cet hôtel au service minimum, chambres pas propres, toilettes et douches impraticables (nous n’avons pas osé prendre de douche et pourtant peu nous suffit, c’est dire…).
– Hôtel Avenida : très bon hôtel, moins cher que le Salvador, chambres propres, sanitaires parfaits, très bon choix.
– Agence Cristal : ce n’est pas la meilleure mais pas la pire non plus, nous avons un problème avec notre guide qui nous a laissé pendant 30min à 1h seul dans le désert devant le volcan … Il est parti avec le 4×4 faire je ne sais quoi … De ce fait nous n’avons pas pu aller jusqu’au village fantôme comme l’indiquait l’agence. De plus, il a nous donné très peu de temps pour réaliser quelques photos de perspectives !
Arrivée à Potosi dans la nuit, le taxi nous conduira directement à un hostal.
Au levé du jour, nous sommes accostés dans notre auberge par une dame d’une agence pour visiter les mines au petit matin. Pile ce que l’on avait prévu de faire !
Une fois à l’agence, nous nous équipons (bottes, combinaison, casque et lampe) et nous partons pour le marché des mineurs. Notre guide nous fait alors un petit cours sur ce qu’on y vend :
Feuilles de coca : les mineurs la mastiquent toute la journée car à la mine on ne mange pas pendant la journée vu l’impossibilité d’aller au toilette;
Alcool à 90° qu’ils boivent constamment ;
De la dynamite pour pouvoir réaliser les explosions ;
Des sodas.
Des cigarettes…
A la fin de l’explication, nous sommes alors invité à acheter des choses pour les mineurs que nous croiserons à l’intérieur de la mine.
Devant l’une des nombreuses entrées de la mine, Carlos, notre guide, nous explique les rituelles que nous nous devons suivre. Tout d’abord, on se doit de verser un peu d’alcool et mettre des feuilles de coca à l’entrée du trou pour la Pachamama (TerreMère, la vénération bolivienne) avant d’en prendre pour nous même. Au cours des jours de fêtes, un lama est sacrifié et son sang est réparti à l’entrée pour plus de protection. Enfin, il nous prévient qu’il est interdit de parler de Dieu ou de quoi que se soit de religieux à l’intérieur de la mine. Il n’y a que le diable qui y vit, ainsi, toutes grossièretés sont encouragées. Ce qui se passe dans la mine, reste dans la mine. Vous n’aurez donc pas le récit de ce qui y s’est passé.
Bon d’accord, un petit aperçu :
Nous sommes allés à la rencontre des mineurs qui exploitent le cuivre et l’argent au marteau et à la dynamite. Nous avons vu les vénérations des mineurs ainsi que leurs conditions de travail. Nous sommes restés 1 minutes dans le noir total et dans un silence complet. Nous avons fait sauté la dynamite (j’ai allumé la mèche) et nous avons eu peur. Mais, plus que tout, nous en sommes sortis émus.
L’après midi nous avons visité la ville rapidement et nous sommes partis en direction d’Uyuni.
Jo.
Testé et approuvé :
– Agence Braniesca Tour : très bon feeling avec Carlos et sa femme, qui au passage adore les français (nous avons eu le droit à une bonne ristourne ^^), Carlos est d’autant plus un ancien mineur (je refusais de visiter la mine avec un guide classique ! N’hésitez pas à demander aux agences avec qui vous allez réaliser la visite). Vous passerez 4 heures à vivre comme un mineur, à boire comme un mineur, à mâcher de la coca comme un mineur, … L’agence réalise la visite en petit groupe (et non à 20 comme certaines …) et Carlos sera très content de répondre à toutes vos questions.
Pour visiter les mines, il est bien entendu obligatoire de passer par une agence !
Après toutes ces histoires de bus, nous arriverons finalement bien à Sucre. Cette charmante ville porte aussi le nom de ville blanche. En effet, les bâtiments qui ornent le centre ne sont que de couleur blanche.
Nous passerons notre première journée à flâner dans les rues : mercado central, la place principale, le mirador. Nous irons jusqu’à trouver un marché local afin de pouvoir acheter de vrais Aguayo, tissu typique de Bolivie. Les femmes comme les hommes s’en servent pour transporter toutes sortes de choses (enfants, nourritures, bois, …).
Nous nous arrêterons au mirador afin d’admirer la vue et de manger une bonne crêpe ! En fin d’après midi, nous serons pris de court par une forte pluie … Nous terminerons notre soirée dans un bar très sympathique : Biblioconcert.
Le lendemain, nous décidons de nous rendre au marché traditionnel du village de Tarabuco. Chaque dimanche les boliviens des villages alentours se rassemblent autour de la place principale afin de vendre leur artisanat. Nous passerons une journée forte en négociation et reviendrons chargés comme des bourriques. Ce marché propose des produits de très bonne qualité.
De retour sur Sucre, nous nous préparons déjà pour notre prochaine destination …
Fan.
Testé et approuvé :
– Mercado Central : n’hésitez pas à vous offrir un bon jus de fruit frais, malgré l’odeur de la viande un peu nauséabonde vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour cuisiner.
– Marché populaire : demandez à un stand du Mercado Central, ils vous indiquerons le chemin. Vous y trouverez habits traditionnels et aguayo.
– Café du Mirador : un peu cher mais offre une vue sur la ville et leur crêpe au chocolat est excellente.
– le bar Biblioconcert : à côté de la place principale, il offre toutes sortes de boissons, cocktails et quelques plats pour les petites faim . A noter, le Mojito est très peu cher et excellent.
– Marché de Tarabuco : seulement le dimanche, 1h30 de Sucre. Pour s’y rendre prendre une camionnette direction Tarabuco (75 cents).
Nous quittons Uyuni un peu triste car notre voyage en compagnie de notre acolyte Geoffroy s’arrêtera ici. Nous partons donc en direction de Santa Cruz pour retrouver Sandra et Felix, deux amis français venu nous rejoindre pour 10 jours. La première destination de bus sera Pototsi. Une fois là bas, nous trouvons un bus de nuit direct pour Santa Cruz. Ce trajet fut, de loin, le pire de notre voyage : au fond du bus, nous subirons cette route non goudronnée minute par minute…
Enfin à Santa Cruz, nous trouvons un logement pour la nuit. Après avoir pris contact avec nos deux amis, nous décidons d’aller les chercher à l’aéroport au milieu de la nuit. Une fois les retrouvailles faites nous rentrons pour finir la nuit.
Malgré beaucoup de galère de bus et en ayant aucune idée de comment quitter ce village pour continuer notre route vers Sucre, nous décidons de partir pour Samaipata. Non satisfait de Santa cruz, nous sommes heureux de nous retrouver dans ce petit village hippie perdu dans les montagnes tropicales. Une rando sous la pluie autour des fameuses ruines d’El Fuerte sera pour nous une petite mise en bouche de la saison des pluies bolivienne.
Soit disant réservé, nos quatre places pour Sucre se sont envolées avec notre bus passé plus tôt… Le bolivien comprendra vite qu’on ne se laissera pas faire. Il nous trouve alors un bus dans l’heure qui a suivie.
Jo.
Testé et approuvé :
– l’hostal Hilla Thika de Samaïpata : très bon marché, bonne ambiance, cuisine, machine à laver, douche, chambres bien aménager, possibilité de camper dans le jardin.
Pour info :
– la vente d’artisanat reste chère vous avez meilleur compte de patienter jusqu’au marché de Tarabuco (environ de Sucre)
Nous avons traversé la frontière chilienne-bolivienne par l’intermédiaire d’un tour de 3 jours (de Atacama à Uyuni) afin de bénéficier des paysages magnifiques du Sud Lipez.
Voici notre parcours :
22-12-12
Depart de San Pedro de Atacama à 5h en minibus.
Echange de voiture et depart en 4×4 au niveau de la frontiere.
Coulée de lave : Création par l’érosion de cette coulée de forme arrondies telles des vagues de pierre.
Laguna canapa (4140 m) et Laguna Chiarkhota (4670 m) : Toutes deux en haute altitude, elles surprennent leur visiteur de part leur existence, leur couleur et leur sérénité. Nous y feront notre repas
Disierto Siloli : course dans le sable de couleur orange où l’altitude se fait sentir de plus en plurns…
Arbol de piedra : Le vent, tel un artiste, taille dans la pierre des formes parfois surprenantes.
Laguna colorada (4270 m) : L’arrivée dans cette endroit mystique en réveillera plus d’un. D’une couleur rouge, il est le lieu de reproduction de millier de flamants roses. Ca coloration est due à un certain type de sédiments rouge ainsi que de part le nombre important d’algues au pigmentation rouge.
Nous passerons la nuit dans un refuge rustique au bord du lac.
23-12-1
Levé 7h, départ 8h.
Geyser Sol de Manana : au creux du volcan à 5000m d’altitude, des fumés sortent du sol avec pression et haute chaleur.
Le chemin d’Italie : nous marchons entre de grandes colonnes de roches où se sont perdu un jour de italiens a vélo. D’où son nom…
Juleca, village fantôme : déserté par ses habitants, cette ville et ceux qui y sont resté font peine à voir… Tué par l’activité du train (Calama-Uyuni), quasi inexistante aujourd’hui, Juleca ne s’en remettra pas.
Hôtel de sel Uyuni : au bord du désert, nous nous arrêterons là pour la nuit. Ici, tout est de sel : les lits, les tables, les murs… Un heureux hasard fera que nous rencontrerons Margaux et Yon, deux amis. C’est ainsi, ensemble et autour d’une bière que nous regarderons le soleil se coucher et les éclairs se lever sur le désert de sel. Un spectacle époustouflant.
24-12-12
Salar de Uyuni : du sel a perte de vue ! A savoir : la quantité de sel augmente d’année en année !
Isla Pescada Incahuasi : (ou île aux cactus) c’est sur cette Île au milieu du désert que nous verront les plus gros cactus.
Séance photo au milieu du désert : en effet, du fait de sa grandeur (100km sur 100km), ce désert permet de jouer sur les perspectives
Museo de Sal : bâtiment fait uniquement de sel au milieu du désert. A son extérieur, on y trouve une plat-forme de tous les drapeaux du monde, quasi.. C’est ici, sur ce minuscule drapeaux français que nous trouverons le petit mot de Yon et Margaux. La photo s’impose !
Minas de Sal : ici on exploite le sel, mais pas tant que ça ! En effet, les boliviens sont très attachés à leur désert de sel.
Village de Colchani : les hommes travailles aux mines de sel, les femmes font le marché pour les touristes qui est (parait-il) le moins chère de Bolivie.
Cementerio de trenes : zone très touristique pour les uns, une poubelle pour notre guide. En effet, quand ces très beaux trains anglais n’ont plus fonctionné, ils ont été ttransporté ici.
Uyuni : c’est dans cette ville au bord du Salar que nous finirons notre périple et que nous fêterons Noël.
Testé et approuvé :
– Agence Estrella del Sur pour traverser du Chili en Bolivie : très claire sur les prix, bonne explication, très bonne prestation, ne vous entube pas comme de nombreuses agences (oui il est bien possible de dormir dans l’hotel de sel et non il ne fond pas avec la pluie …), demandez le guide Pedro qui vous donnera les explications de chaque lieu parcouru (ceci n’est pas le cas de tous les guides). environ 65 000 pesos tout compris sauf entrée du parc naturel.
En effet, si vous voulez profitez des magnifiques paysages de Bolivie, il est quasiment impossible de ne pas passer par un tour ou guide … Bolivie, pays extraordinaire qui vit du tourisme, pays extrêmement peu cher où il vous faudra payer la moindre chose (y compris une indication de chemin … et le stop ! ).
Après 3 mois intense de voyage, de découverte, de rencontre, de partage, de bus, de stop, de pâtes ou riz,…durant lesquels, nous avons traversé le désert et son soleil étouffant, l’altiplano et sa saison des pluies, sans oublier la fraîcheur de la Patagonie.
Autant vous dire que nous allons faire de vos prochains jours une aventure sans précédent ! Afin de vous laisser le temps de savourer chacune de nos étapes, nous publierons nos articles sous le thème : un jour – une destination.
Après Pan de Azucar et Calama (que nous avons déjà publié précédemment photos à venir), nous vous présentons San Pedro de Atacama.
Petit village touristique entouré du désert, de lacs salés, de vallées, geysers et du volcan Lascar.
La première journée se déroulera en bicyclette moyen facile et économique pour visiter la vallée de la Lune et de la Mort. Dans notre cas, il s’est avéré un peu plus complexe d’arriver à destination. A vrai dire nous nous sommes complètement perdus… ceci nous a permis de découvrir d’autres horizons avec l’impression d’être seul au monde au milieu du désert ! Une belle ballade à vélo, nous ne verrons pas la vallée de la mort mais nous avons eu une belle vue sur la vallée de la Lune.
Pour les quelques jours restants, nous avons préféré louer une voiture, de type pick-up, à 4 plutôt que de prendre les tours organisés cela revient vite rentable et nous étions libre d’aller à notre guise ! Ainsi ce sera tour de l’ensemble des lacs y compris le magnifique lac de Miscanti et Miniques. Après une bonne nuit sous la tente, nous décidons de partir pour le volcan Lascar, toujours en activité (le jour de la présumée fin du monde …). A la clef, paysages magnifiques remplis d’histoire avec son sable-cendre qui cache de nombreux os animal, son lac, ses coulées de lave.
Nous avons testé et aimé :
– l’auberge et camping Los Caracoles : sur la rue principale du village, maison avec une bonne ambiance et bon accueil, une grande cuisine équipée au complet, un jardin où le soir il se fait bon de se retrouver autour du feu.
– los Barros : bar/restaurant qui propose différents choix de plats pour 3 500 pesos comme ses délicieuses lasagnes au poulet épinard. Salle agréable avec possibilité de concert, éviter les places à côté des enceintes il en est difficile d’y discuter.
– location de pick-up : Europcar, unique endroit, s’il prendre à l’avance afin de réserver un véhicule, possibilité de négociation des prix !
– envie d’une glace artisanale ? : Tierra de Sol – Caracoles #101 C, un peu cher (Atacama…) mais bien bonne.
Hola lectrices et lecteurs !
Nous sommes toujours en voyage du coup nous n’avons que tres peu d’acces a internet afin de mettre a jour convenablement notre blog. Mais des notre retour recits et photos de nos aventures et surtout bons plans !
Aujourd’hui nous quittons la Bolivie pour nous rendre au Perou une semaine avant notre retour a Santiago pour quelques jours.
Merci de votre comprehension.
A bientot
17 decembre
Bus de nuit de Chanaral a Pan de Azucar, arrivee 7h30. Pause cafe et petit gateau pour le petit-dej.
Aujourd’hui direction la mine de Calama. Experience entierement gratuite et tres sympathique. Nous avons visite l’ancienne ville miniere situee derriere la mine, evacuee en 2007 a cause de la contamination.
Cette ville miniere a ete la premiere ville sous le model amercain (premier bowling au chili). Aujourd’hui la mine est toujours active et reste la plus grand du monde. Ensuite, nous avons visite la mine a ciel ouvert : un trou impresionnant ou les roues des camions sont plus grandes qu’un homme.
Fin d’aprem, nous sommes alles jusqu’a la place du village et nous sommes montes en haut du phare de la ville.
Calama est une ville miniere aux habitations basses (fini les grattes ciel de Santiago, nous sommes reelment au Chili).
Puis direction Atacama. Sur la route nous verrons que du desert seulement du desert.
Bon Plan (teste et approuve) :
– restaurant a Calama : info a ajouter, menu 3500, specialite chilienne et copieux. Tres sympathique.
– Hostal Caracoles (Atacama) : prix normal pour Atacama (4000 camping, 7000 lit). Ambiance familiale, tres sympathique, tranquille. Ils viennent vous chercher en voiture a l’arret de bus de Tur Bus.
Fan.
p.s desolee pour les accents clavier chilien !
Premiere destination de notre voyage : Pan de Azucar !
Parc naturel semi desertique, nous nous retrouvons quasiment tout seul avec la nature! Sentiment de liberte, de faire ce que l on veut, d aller ou bon nous semble.
Premier jour, nous irons quasiment jusqu’au Mirador, d’ou nous pouvons avoir un bon apercu du site.
Nuit sous la tente, avec petit·dejeuner sur la plage, le soleil est au rendez·vous un peu trop meme ce qui nous vaudra quelques bons coup de soleil.
Le deuxieme jour, nous decidons de longer la cote en direction Chanaral. Des paysages magnifiques : roches de toutes sortes avec ou sans trous, des plages a perte de vu, sans personne. Nous nous preparons une bonne platree de pates a la sauce tomate dans le creux d’une roche.
Ce soir direction Calama.
Photos a venir.
Fan.
P.s. veuillez nous excuser pour le manque d’accents ou autres nous utilisons un clavier chilien !
Voilà, on y est ! On part pour trois mois ! Nous essaierons de mettre à jour le blog le plus souvent possible mais ce n’est pas une certitude que nous ayons le temps..
Au programme :
Le voyage se coupe en deux parties :
– première partie du 14 décembre au 15 Janvier (environ) au nord du Chili, Bolivie et Pérou ;
– deuxième partie du 17 Janvier à début Mars dans le Sud du Chili et Patagonie ;
Première partie plus en détail :
– Départ le 14 décembre à 21h30 en bus de nuit de Santiago avec Geoffroy ;
– Arrivée Chanaral le 15 au matin ;
– Bus pour la « Reserva Nacional Pan de Azucar » : Nous allons traverser la réserve à pied en
trois jours en campant dans différents campings ;
– Le Mardi 18 au matin, départ en stop pour San Pedro de Atacama ;
– 4 jours à Atacama pour faire les différentes excursions (geysers, désert de sel, vallée de la
lune, vallée de la mort, les dunes de sables, les lacs, les mines, volcans…) Logement :
Camping ;
– Vendredi 21 au soir Bus de nuit pour Tupiza en Bolivie ;
– Samedi 22 : Tour organisé de 4 jours dans le « Sud Lipez » et le désert de sel d’Uyuni ;
Arrivée à la ville d’Uyuni le 26.
– Bus direct pour Sucre le jour même où nous quittons Geoffroy pour retrouver Sandra et
Felix (deux amis français) ;
– Du 27 au 5 Janvier (Avec Felix et Sandra) : Nord du désert d’Uyuni, région de Cochabamba,
La Paz et le lac Titicaca ;
– De là, retour à Santa Cruz pour Felix et Sandra. Nous continuons la route direction le Pérou
à deux ;
– Du 6 au 15 : Puno, Cuzco, Nazca, Chala, Arequipa (pour le pérou) et Iquique (pour le chili).
– Descente directe pour Santiago en stop ou en bus.
Deuxième partie plus en détail :
– Départ vers la 17 Janvier ;
– Direction la maison de Arnaud (ami d’un ami français) près du village de Cauquenes eu bord
de l’océan ;
– Salto del Laja et Parque Nacional Laguna del Laja ;
– Los Angeles (Chili)
– Temuco
– Pucon
– Villarica
– Valdivia
– Frutillar, Llanquihue et Puerto Varas
– Puerto Montt → ferry Isla de Chiloé
– Retour à Puerto Montt
– De là nous allons faire entièrement la « Carretera Austral » qui est une route de 1240km
jusqu’à Villa O’Higgins
– Plus de route après : soit on s’arrête ici soit (si argent et temps) on passe du côté argentine
pour aller sur la Terre de Feu.
– On remonte à santiago début mars.
(la deuxième partie est moins précise car nous ne voulons pas autant prévoir.)
A bientôt et de très bonnes fêtes à tous !
Jo.
29-11
Ici comme une grande partie de la Terre, les gens se préparent à fêter Noël ! Comme en Europe, les rituels sont les mêmes : sapins, décorations, crèches, cadeaux … La seule différence c’est qu’il fait plus de 20 degrés et que nous avons aussi bien un sapin qu’une piscine ! Nous voyons très clairement l’aspect fête commercial (bien présent en France mais c’est encore plus marquant ici) : vu qu’ils n’ont pas de sapin tout est fait en plastique. Ainsi vous pouvez choisir un sapin rouge, gris doré, or, blanc, bleu !
A la maison, nous avons choisi de fêter Noël autour d’un repas. Dur de trouver une date qui convienne à une vingtaine de personnes pour faire notre dernier repas tous ensemble !
Ce sera finalement daté au 29 novembre. Après cette date chaque colocataire va partir au fur à mesure à droite à gauche (retour au pays ou voyage).
Le but du festin : on a chacun pioché le nom d’une autre personne (gardé secret) afin de lui faire un cadeau et chaque personne devait cuisiner un plat.
Le jour J, nous avons attendu au moins jusqu’à minuit pour que tout le monde soit prêt à offrir les cadeaux. Nous devions dire les caractéristiques de notre ami secret afin qu’il se reconnaisse.
Encore une bonne soirée passée à la maison MOAI.
Fan.
Pendant un mois, la maison ressemblait plus à une infirmerie qu’à autre chose …
Après les péripéties de Geoffroy et son bras, c’est au tour des autres avec :
– Camilo et son infection à la gorge
– Ximena qui nous a ramené la varicelle et qui a du rester (bien plus d’une semaine enfermée dans sa chambre, oui parce que il y avait au moins 5 personnes qui n’avaient jamais eu la varicelle)
– Tony qui s’est ouvert le crâne
– Dima qui a attrapé une conjonctivite dans la piscine
– L’infection à la patte du lapin suivit de son décès
– Gorka et sa gastro qui est en train de la passer à tout le monde (on comptabilise déjà 4-5 personnes contaminées sur 16).
Pendant quelques semaines, la maison s’est donc transformée en infirmerie (nuit et jour). Ce qui est bien ici c’est qu’on s’ennuie jamais. Chaque jour il se passe quelque chose (de bien comme de mauvais).
Mais sinon on se prépare toute de même à la Noël, les premières décorations font leur arrivée –> prochain article El cenar de Navidad.
Fan.
Ps : quand je dis qu’il se passe toujours quelque chose : Joséphine vient de se casser la figure dans le couloir !! (rien de mal je vous rassure)
Chères lectrices, chers lecteurs, veuillez nous excuser de l’absence d’articles de ces derniers temps ! Nous étions en plein rendu afin de clore le semestre mais aussi dans la préparation de notre voyage qui approche à grand pas (départ le 14 décembre).
Mais nous revenons sur la toile avec de nouveaux articles en tête !
Articles à venir :
– la casa enferma (la maison malade)
– cenar de Navidad (repas de Noël)
– Resumen de los primeros 5 meses (résumé des 5 premiers mois)
– el gran día (le grand départ)
A bientôt
Fan&Jo.
Week end du 17-11
Direction Pichilemu (3h environ de Santiago), nous partons avec tout un petit groupe. Elora, une amie française, nous avait réservé deux petites maisons pour le week end.
Au programme : grasse matinée, plage, asado !
Le week end se finit autrement pour Geoffroy, notre colocataire, une chute dans l’escalier et un bras casé (l’umerus) –> direction hôpital de Pichilemu. Le lendemain retour Santiago et ses urgences. Ce sera opération et repos !
Fan.
04/11/2012
Petit-déjeuner à la chilienne : oeufs brouillés, avocats, pains cuits au barbecue, fromage, thé ou café, cake.
Après avoir bien mangé, Julio nous emmène voir sa grand-mère et ses oncles à deux pas de la maison de ses parents. Elle nous reçoit très chaleureusement et nous offre le Maté (herbes, sucre et eau chaude qui se boit dans un récipient à l’aide d’une sorte de pipe). Nous parlons un moment tous ensemble avant de rejoindre le père de notre ami qui nous attend avec le cheval (il l’aide pour l’agriculture).
A tour de rôle, nous prenons place sur le dos du cheval avec le fameux sombrero chilien ^^
Puis, nous nous retrouvons une ultime fois autour de la table pour partager un autre festin : poulet purée (avec les pommes de terre du jardin), et glace.
Un super week-end ! Nous avons vu des paysages magnifiques et rencontré des personnes extraordinaires, avec la main sur le coeur.
Gracias Julio y a tu familia para todo ! Fue un fin de semana bakan que nunca olvidaremos !
Fan.
03/11/2012
Réveillés par le froid (très tôt) et ne pouvant dormir plus longtemps, nous nous retrouvons de bon matin autour du feu. Café, thé, biscuits et farine spéciale rando constitueront notre petit-déjeuner. Le temps de tout ranger et plier les tentes, nous quittons notre lieu de camp avant 8h30.
Aujourd’hui, au programme : ascension jusqu’à l’enladrillado puis direction le lac d’altitude (Laguna del Alto) avant de tout resdecendre par un autre chemin et de retrouver la famille de notre ami chilien, Julio.
Il faut l’avouer la montée a été difficile. Ici, ce ne sont pas des chemins en lacet mais plutôt des montées bien droite en plein soleil. Nous ne manquons pas de prendre quelques pauses pour admirer le paysage resplendissant.
Arrivés en haut ! Je reprends mon souffle, nous sommes à 2 300 m d’altitude, avant de regarder tout autour de nous : une plaine faite de pierres plates encastrées dans le sol (comme une terrasse). Il est dit que les extraterrestres viennent se poser sur cette plaine… De là nous pouvons admirer toute la vallée et les trois volcans enneigés dont le plus important (milieu) qui a explosé, le nuage de fumée se serait vu jusqu’en Afrique !
Petite pause chocolat et biscuits, sans oublier les pauses photos !!
Puis nous reprenons la route direction le lac qui se trouve être une ancienne cheminée d’un volcan. Nous continuons notre montée, marchons sur la crête et la neige ! Nous avons cherché le lac un petit moment avant de tomber sur un guide. Il nous indique qu’il se trouve derrière la petite colline de neige et de cailloux. Vamos !
Le voilà ! Nous décidons de manger avec vue sur le lac : pour midi se sera pâtes au thon !
Puis nous redescendons toute la vallée et une sacrée descente aussi droite que la montée, un vrai bonheur pour les genoux ^^
Enfin de retour à l’entrée de la Réserve, nous attendons le bus qui nous amènera jusqu’au village de Julio. Son père est venu nous chercher en voiture à l’arrêt de bus. On s’arrête à un petit kiosque où il nous offre une limonade chacun pour qu’on se relaxe un moment. Puis il nous conduit jusqu’à chez eux. Nous sommes accueillis comme des rois, les lits sont prêts, le repas avec les légumes du jardin aussi. Nous parlons de notre week end et des différences culturelles entre le Chili et la France (Noël, la nourriture, le vin, le vie, le travail, les gens,…). En fin de soirée, sa mère nous prépare un cake pour le petit-déjeuner.
Nous nous endormons la panse bien pleine, le sourire aux lèvres de cette merveilleuse rencontre avec cette famille et pensons déjà au lendemain.
Fan.
02/11/2012
Réveil frais et humide, 7h du matin. On fait nos sacs, on plie la tente et nous voilà sur la route avec Carlos (responsable de la Conaf). A l’entrée de la réserve nous descendons de voiture pour se diriger dans son bureau. Il nous donne une carte de rando et nous explique les différentes possibilités de parcours . On paie (4000 pesos = 6 euros) et il nous libère.
Nous voilà parties, livrées à nous-même, avec une tente, un réchaud, un paquet de pattes, un paquet de riz, du thon et du ketchup !
Nous marchons 10km afin d’atteindre notre lieu de campement. 5h normalement prévu, nous bouclerons l’affaire en 3h. Il est alors midi quand nous arrivons au camping : un grand espace où il est autorisé de camper gratuitement. D’autres randonneurs séjournent aussi ici. Nous trouvons un endroit à peu prés plat, près de la rivière. On monte la tente, on mange, on trie les affaires nécessaires pour l’après-midi et nous partons.
Premier objectif : Le mirador = un panorama nous permet d’admirer toutes les montagnes environnantes et la vallée.
Ensuite, nous voulons rejoindre la cascade dans la vallée… Le temps nous manquant nous calculons à quelle heure tombe la nuit et nous décidons quand même de partir.
Sur la route nous croisons toutes sortes d’animaux vifs en couleur : petits perroquets, lézard…
Après 1h et demi de descente sans relâche, nous prenons une pause à la rivière.
Par le plus grand des hasards, en plein milieu des Andes nous rencontrons Geoffroy (un de nos colocataire) et son ami chilien Julio.
Ravis de se retrouver, nous décidons de continuer la route ensemble et donc de faire marche arrière (pour nous). Ainsi, nous oublions la cascade pour repartir au camping et se préparer un « bon » repas ! Détail : il nous a fallu remonter la grande descente interminable …
Chose dite, chose faite ! Petite toilette dans la rivière, feu, repas, tisane et au lit !
Jo.
01/11/2012 –> En route pour la Réserve Naturelle Altos de Lircay !
Après une bonne soirée Halloween, nous n’avons pas entendu le réveil sonné à 7h … Il nous fallait absolument nous lever tôt, car tous les bus pour le Sud du Chili était complet,pour entreprendre un système D –> le stop ! Réveil 9h46 ! La panique on part le plus rapidement possible …
On décide de prendre un train jusqu’à Rancagua (moment très intense avec 23 scouts et leurs totems dans la même wagon que nous). Puis de la gare nous prenons un bus qui nous emmène au bord de la route principale. De là, nous élevons nos pouces pendant bien une heure. A deux doigts de l’abandon, une voiture nous prend et nous emmène à Rengo (30min plus loin). Ici, tous les bus pour le Sud s’arrêtent mais malheureusement ils étaient vraiment tous pleins … J’ai dit à Jo « Arrêtons d’espérer un bus, vu le nombre de personnes qui attendent on ferait mieux de reprendre le stop! ».
Une voiture s’arrête ! A l’intérieur 4 adultes, nous embarquons sur la banquette arrière à côté de deux d’entre eux, ainsi que nos gros sacs à dos ! Nous sympathisons, ils nous offrent des bonbons et nous laissent 30 min plus loin. Ils voulaient nous offrir plus en sortant une bouteille de soda du coffre mais nous refusons gentiment ^^.
Nous profitons du kiosque en bord de route pour remplir nos bouteilles d’eau et faire un tour aux toilettes. Là un chauffard de camion nous propose de nous prendre en stop. Hop aussitôt dit aussitôt fait nous voilà, une sur la banquette arrière (lit en l’occurrence), et une sur le siège de devant. Nous ferons la route avec lui jusqu’à Talca !
Arrivée à Talca OUfffffffff à 16h30! Finalement nous avons été très rapide pour être partie assez tard et sans tickets sans rien !
De Talca nous trouvons un bus qui nous conduit dans les hauteurs en direction de la Réserve. Un pick-up nous prend en stop et nous laisse à 3-4 ou 5 km de notre but !
Fatiguée de la soirée de la veille et de cette journée qui n’en finie plus, il nous faudra marcher encore une bonne heure avant d’arriver en bas de la Réserve !
Arrivée 19h !!! Nous cherchons le local de la Conaff (les responsables de la réserve) qui nous informe qu’il est trop tard pour intégrer la réserve car la nuit va tomber. Carlos de la Conaff nous propose donc de dormir dans son jardin et de partir le lendemain matin à 8h30 direction la véritable entrée de la réserve (qui se trouve à plus d’une heure à pied de la première entrée …).
Nous terminerons notre journée à manger des sardines à la tomate bien au chaud dans notre tente ! 😀
(au cours de nos différents stop, une question revient en permanence, celle de la famille : « où est votre famille? » « pourquoi vous êtes parties loin de votre famille? » la question de la famille les préoccupe énormément. Ici le lien familial est très important et présent).
Fan.
Ce week end nous sommes parties à 3h au Sud de Santiago (direction la ville Molina/Curico) pour camper à proximité du parc national des Sept Tasses, avec presque l’ensemble de la maison. Un premier groupe est parti le vendredi après-midi, nous six (5 françaises et 1 polonaise-américaine) partons les rejoindre le samedi matin.
Dia 1 :
Il faut le dire : pour atteindre le site il ne faut pas avoir peur de galérer ! Après le bus de Santiago à Molina, il fallait prendre un autre bus jusqu’au campement. Malheureusement, on ne savait pas qu’il n’y avait qu’un seul bus à 8h du matin et un autre à la même heure le lendemain…
Le début des aventures commence : nous trouvons un bus qui nous approchera un maximum et nous laissera en plein milieu d’une route déserte. Nous commençons à rigoler sur une possible nuit dans le champs d’à côté ! 10 minutes plus tard, ouf, un camion se dirige dans notre direction ! Nous faisons des grands signes ! Et cela ne rate pas, le camion s’arrête ! A 4 sur son lit et 2 sur son siège de devant (en comptant nos gros sac-à-dos), nous voilà partie en direction du Parque ! Nous essayons tant bien que mal à joindre nos collocs ! Le camionneur nous laissera dans un village à 7 km du camping. Aprés quelques tentatives de Stop sans résultats, nous décidons d’aller chercher quelqu’un du village pour nous conduire. Pick up en route, nous voilà reparties les cheveux aux vents. Nous rejoindrons directement la petite famille aux Siete Tazas.
Entrée du parc à 2000 pesos (3 euros) sans regrets ! Nous débarquons dans un paradis naturel sans mots pour le décrire, juste quelques photos.
Retour au camping en Pick-up. Montage de tentes et barbecue seront notre récompense !
Nous nous endormirons dans le froid mais le cœur ravi !
Jo.
Dia 2 :
Réveil dans le froid – petit déjeuner partagé avant de partir marcher. Le but : monter en haut du cerro (de la colline) qui borde le camping. Mais on va vite rencontrer un gros problème … Il faut traverser la rivière glacée à la nage pour atteindre le chemin. Après plusieurs tentatives, nous renonçons et optons pour une journée tranquille au bord de la rivière.
17h le temps de repartir ! Le seul bus va passer pour nous ramener à Molina. Une fois de retour en ville, nous nous dirigeons vers le guichet pour acheter nos tickets de bus pour Santiago.
Mauvaise surprise : il n’y en a plus ! Nous ne sommes pas les deux seules sans tickets, 2 amis chiliens et 1 français sont dans la même galère … Nous décidons de prendre un autre petit bus pour aller dans la ville d’à côté Curico. Là, on nous informe qu’il n’y a plus de tickets non plus et que le train est beaucoup trop cher … Pas de soucis, Nacho et Julio nous disent « on va prendre un bus qui va nous emmener sur la route principale et de là nous arrêterons le premier bus qui aura de la place pour Santiago ». Chose dite chose faite, nous voilà sur la grande route ! En moins de 2 min nous trouvons un bus pour Santiago avec 5 places de libre !
Comme dit Nacho « todo es posible en Chile » !
Fan.
Bus aller-retour : 6000 – 8000 pesos (direction Molina ou Curico)
Le week end dernier nous nous sommes rendues à Valparaiso (environ 2h de Santiago) pour le festival Mil Tambores.
Ce carnaval marque l’arrivée du printemps, le droit à la paix et à la justice ainsi que la dignité des peuples dans le monde et la lutte pour des espaces publics réservés à l’art et à la culture.
Le premier jour, nous avons eu beaucoup de mal à retrouver la parade ! Nous avons rejoint le carnaval après 4h de marche (en côte puis en descente puis en côte : Valparaiso est constituée de nombreuses collines), qui nous ont permis de nous faire découvrir la ville. Après avoir rejoint la parade, nous les suivons jusqu’au lieu final où nous assistons à un concert de musique chilienne !
Le lendemain, direction la plage Matéo pour la deuxième partie du festival : les Hommes peints ! Pendant plusieurs heures des femmes et hommes vont se peindre le corps, sans tabou. Puis la parade commence avec différents types de show : cirque, danse, et bien entendu, des tambours.
Fan.
11 octubre 2012
J’étais en cuisine au travail lorsque la cuisinière me dit « Ven !! Fanny ven! » (Viens !! Fanny viens !) « Porque ? » (pourquoi ?) « Ven a fuera Ven !! » (viens dehors viens !!)
Je ne comprenais pas ce qui se passait mais vu son insistance j’ai fini par la suivre. Tous les employés étaient dehors à regarder le ciel. Je me tourne vers eux et leur demande « Que pasa ? Porque estamos a fuera ? » (Qu’est ce qu’il se passe ? Pourquoi sommes nous dehors ?). Ils me regardent avec des grands yeux. « ¿ No sentiste nada? » (Tu n’as rien senti?) me demande la manager « No nada » (Non rien) « Hubo un terremoto!!! » (Il y avait un tremblement de terre) « ¿ La pila de platos se movían, no escuchaste no visto? » (la pile d’assiettes bougeaient, tu n’as rien entendu ni vu ?) me dit la cuisinière « No nada! » (Non rien!).
Trop concentrée sur mon travail, je n’ai rien senti, ni vu… J’ai loupé mon premier tremblement de terre. En soit ce n’est pas une bonne chose mais ma curiosité aurait bien aimé connaitre un peu cette sensation …
5,7 sur l’échelle de Richter, dans la région de Valparaiso (à environ 2h de Santiago).
Fan.
Assises sur la terrasse avec Claire (une de nos colocataires), nous discutions simplement quand tout d’un coup un grand bruit accompagné de tremblements arrivent ! Je dis : « C’est un tremblement de terre ou quoi ? » (tout en pensant que c’était les travaux d’à côté). Etant donné la persistance et l’augmentation du phénomène, nos regards se sont mis à changer et la peur est montée en nous ! Le sentiment de ne rien pouvoir contrôler et de ne pas avoir d’échappatoire était assez désagréable !
Une fois finit, on se précipite dans le hall de la maison où tout le monde c’était retrouvé ! Même la pauvre petite Eli était sortie en pleur de la douche avec seulement une serviette pour se couvrir…
Une petite explication : que faire en cas de Tremblement de Terre –> Il faut réagir vite et sortir dans la rue !
Une sacré expérience qui nous aura tous marquée, enfin surtout nous les français qui décidément n’ont encore rien vécu !
Jo.
Mendoza, dernier jour.
Nous décidons de rester en ville pour visiter et faire un peu de shopping.
Première étape , le glacier Helados Ferrucio Soppelsa, connu pour être un des meilleurs d’Argentine. Ainsi, les hommes partent à l’ascension du Cerro de la Gloria, et nous, les femmes, nous faisons une petite escale pour entretenir nos bourrelets.
Afin d’éliminer nos calories, nous marchons jusqu’en haut du Cerro de la Glorié où nous retrouvons les mecs. La montée sera longue et rude, et le résultat pas extraordinaire.
Enfin, la journée se terminera par un petit marché artisanal sur la place principale de Mendoza. Nous y rencontrons 2 français avec lesquels nous parlerons plus d’une heure. Ils nous partagent leur expérience et leur savoir-faire dans le monde de l’artisanat. Malheureusement, la soirée s’arrêtera là et nous nous dirigeons vers le bus du retour.
Nous recommandons :
Jo.
Départ un peu difficile avec des bus, pour sortir de la ville, qui se font rares. Nous partons direction le volcan de Tupungato ! Sur la route, déserte, nous croisons une tornade petite mais impressionnante pour une première ! Le volcan se trouve finalement loin du village, où le bus nous a déposé, nous entreprenons alors une rando en direction d’un « camping » où la vue est magnifique. Nous serons seulement 3 sur 10 à être pris en Stop !
Pique-nique au soleil sur une colline, ce qui nous donnera de bonnes couleurs, puis petite marche digestive au milieu des cactus. Bref de quoi revigorer nos mollets !
Le retour se fera dans un profond sommeil pour tout le monde. A l’arrivée, petite douche, petit repas et petite soirée dans un hostel voisin ! On y retrouve boissons, musique et rodéo !
C’est le cœur ravi et les jambes fatiguées que nous allons nous coucher avant notre dernière journée à Mendoza…
Jo.
Pour afficher le diaporama, cliquez sur une des photos !
Qui dit Fiesta Patria dit aussi une semaine de vacances ! Nous profitons de cette opportunité pour voyager et nous rendre à Mendoza en Argentine.
Mendoza est la quatrième ville d’Argentine qui se situe juste après la frontière du Chili, de l’autre côté des Andes. Nous partons ainsi avec deux espagnols et quatre français. Nous y resterons 4 jours avant de reprendre notre petite vie à Santiago en attendant les prochaines vacances. Après un faux départ mercredi soir (frontière fermée) nous partons le lendemain à la première heure !
Tout au long du trajet en bus, les paysages sont à couper le souffle avec une différence bien marquée entre le côté chilien (plus vert) et le côté argentin (orangé).
Pour notre première journée, nous avons entrepris la route des vins (bodegas) : location de vélo et visite d’une cave à vin et d’une fabrique de liqueur, huile ld’olive, chocolats, dulce de leche,… Du fait de l’heure tardive de notre départ nous n’avons pas pu visiter plus de lieux mais c’était très sympa. Cependant, la route des vins n’est pas véritablement aménagée pour les vélos, nous circulons à côté des véhicules et poids lourds.
La cave à vin que nous avons visité est assez originale : deux français retraités qui se sont créés une nouvelle vie en récupérant une cave à l’abandon en Argentine. Aujourd’hui, ils vivent de leur production de vins (vente sur place ou à l’exportation) ainsi que du tourisme. Ils ont vu naître leur première production en 2004. La dégustation a été appréciée de tous !
A noter bon plan :
Fan.
Feliz fiesta patria !
Pendant trois jours le Chili s’est transformé (du 17 au 19 septembre) : personne dans les rues, les magasins fermés, personne ne travaille … Ils sont tous dans les Fondas. Ce sont de grands lieux où les chiliens se retrouvent pour manger Empanadas, Choripans, Brochettes de viandes, Papas Fritas et pour boire des Terremotos. Il y a des stands de toutes sortes et à perte de vue ! Des jeunes dansent tout en jouant des percussions.
L’ambiance est à son comble, trois jours de fêtes non stop qui se transforme facilement en une semaine de vacances !
La fiesta patria (fête patriotique) célèbre essentiellement deux évènements : le 18 septembre commémore le début du processus d’indépendance et le 19 septembre se nomme « Jour de la gloire de l’armée du Chili ». Cette fête est considérée comme l’une des principales de l’année (avec Noël) pour les chiliens.
Pendant cet évènement, les chiliens ont l’obligation de présenter un drapeau du pays sur tous les édifices publiques et particuliers, sous peine de 40 000 pesos d’amende (68 €).
Fan.
Départ samedi pour aller camper dans la région de San José de Maipo !
7 français et 1 ukrainien, 2 tentes (une de 1-2 places, l’autre de 3 places), 1 grille de barbecue et quelques provisions.
Métro – bus – bus – marche.
Nous voilà arrivés à San Gabriel, nous n’arrivons pas à joindre nos colocataires que nous devions rejoindre. Nous décidons alors de partir de notre côté. Un chien de la rue commence à nous suivre. Nous traversons un village, c’est calme, paisible. Nous tombons sur une rivière où nous rencontrons des vendeurs de pierres. Ils nous disent que nous pouvons poser notre campement aux alentours de la rivière.
Nous continuons de marcher et trouvons une maison en ruine abandonnée juste en face : le lieu parfait pour camper ! Le seul hic –> traverser la rivière …
Nous trouvons un moyen pour la traverser mais il reste le chien de l’autre côté de la rive qui pleure de ne pas pouvoir venir avec nous. Jo, dans sa grande âme, va le chercher ! Houra le chien aura le plaisir de nous suivre !
Puis, nous prenons rapidement nos aises dans la maison : installation des tentes, préparation du feu de bois. La nuit, nous avons pu admirer les étoiles et apercevoir la voie lactée ! Qué Bonito ! A savoir : le Chili est l’un des pays les mieux placés pour apercevoir les étoiles avec beaucoup de sites d’observations.
Quelques photos de notre petit week-end !
Fan.
P.s. nous rencontrons un gros problème de connection internet actuellement …
Une annonce – un cv improvisé – un entretien semi espagnol semi anglais – un travail ! En quelques heures, me voilà travaillant dans un café !
Je dois bien ça à nos colocataires (argentin et péruvienne) qui ont su me préparer et corriger mon espagnol écrit et oral.
Petit boulot, payé une misère pour un français, mais qui va me permettre de me familiariser avec la langue et de découvrir de nouvelles choses.
C’est dans une ambiance chilienne très sympathique que se déroule ma première journée ! La communication avec les autres employés est au départ un peu difficile. Ils s’expriment en bon vrai chileno! Mais ils prennent le temps de m’expliquer et m’apprennent de nouveaux mots.
Le petit plus : la cuisinière me propose de finir les extra des préparations ^^
Je termine ce premier jour de 8h de travail : bien contente et avec mon salaire de la journée, en liquide !
Fan.
Envie d’un peu d’air frais !
Dimanche, direction la commune de San José de Maipo pour une petite randonnée improvisée.
Grand soleil, encore une belle journée qui s’annonce ! Métro (Bellavista de la Florida) – 40 min de bus M72 et nous voilà arrivés dans la commune. Nous tendons le pouce pour se faire véhiculer jusqu’au prochain village, San Alfonso. Là, nous décidons de ne pas payer la réserve (il y a beaucoup de réserves au chili, plus ou moins cher) à 5 000 pesos. Nous continuons notre chemin jusqu’à la rivière où nous croisons des chiliens en train de préparer un asado (barbecue). Ils nous expliquent qu’on nous pouvons suivre la rivière et partir à la rencontre des cascades. Vale !
Très belle randonnée, au coeur des gorges de San Alfonso. Parfois périlleuse mais cela en valait la peine : des roches de toutes les couleurs du mauve au vert, des cascades, un paysage magnifique et surtout un grand bol d’air frais !
Un chien de la rue nous a suivi tout au long de la marche, on aurait dit qu’il veillait sur nous.
Quelques photos pour vous faire une petite idée :
Fan.
Grand jour de manifestations à Santiago !
Étudiants, professeurs, parents et autres marchent ensemble dans la rue pour faire valoir leur droit à une éducation gratuite, et donc accessible.
Banderoles, pancartes, drapeaux, tambours, trompettes, danses, déguisements, discours, concerts, pour commencer. Nous rejoignons la marche un instant pour goûter à l’ambiance et soutenir le mouvement.
Ce qui s’en suit ne seront que violences, bombes lacrymogènes, jets d’eau, feux,… Révolte contre répression!
Notre maison est collée au poste de police : bon point sécurité, mauvais point la rue est la cible des casseurs.
Nous mangeons des citrons pour faire passer les effets des gaz qui se sont introduits à l’intérieur de la maison.
Fan.
L’Aloe Vera
Alors voilà, quand on vit en communauté, il faut savoir se détacher de ses affaires. Si un jour vous oubliez vos affaires dans la salle de bain, ou que vous laissez malencontreusement des gâteaux sur la table de la cuisine, il y a un fort risque de disparition… !
Le problème est : la disparition de LA pommade pour mon eczéma sur le visage. LA pommade qui enfin me soulageait ! Bref, un peu paniquée je fais le tour de la maison, mais rien. C’est là qu’intervient Tonino, qui a aussi un problème de peau. Il m’emmène dans la rue, me montre un cactus, en coupe un bout et me le prépare.
L’Aloe Vera et toutes ses vertus naturelles m’aideront ainsi à survivre. Il me suffira de traverser la rue !
Jo.
Voilà quelques clichés de Street Art que nous avons eu la chance de croiser !
Bon visionnage !
Fan.
09.08.12 – 10.08.12,
Nous reprenons notre petit sac à dos pour aller, cette fois-ci, en direction de la montagne ! Un tout autre paysage nous attend : des cactus à perte de vue, des ruisseaux, une terre orangée et des chiliens à leur rythme !
Pisco Elqui sera notre première destination. Comme son nom l’indique, ce village garde précieusement le secret de la fabrication du Pisco (eau-de-vie à base de raisin). Nous ne manquerons pas d’en acheter pour le consommer, avec vous, à notre retour en France.
Le lendemain, nous décidons de redescendre la vallée petit à petit en Stop : Monte Grande, Paihuano, Vicuna ; tout en passant par Cochiguaz, où la circulation est quasi inexistante. Cela nous aura valu une bonne petit rando en plein soleil !
Retour en stop jusqu’à la Serena.
Jo.
Pour agrandir la photo, cliquez dessus !
Le 08.08.12,
Tout en gardant notre pied à terre à La Serena, nous partons direction la Punta de Choros pour la journée!
La veille, nous avons obtenu le numéro de Hector, un conducteur de camionnette qui nous mènera jusqu’à la Punta de Choros. Rendez-vous 8h30, le temps de charger la camionnette de pain et autres, nous partons ! Hector est comme le lien entre la ville de la Serena et le village de Punta de Choros.
Comment décrire la Punta de Choros … On se croit réellement au bout du monde ! Calme, paisible, seul le son des vagues et des pêcheurs se mêle au paysage désertique, digne d’un western. Très active pendant les périodes de vacances, le reste de l’année seul quelques villageois sont présents. En une journée, nous avons dû croiser 10 personnes, et encore le premier être vivant que nous avons croisé était un chien !
Nous vous laissons découvrir en photos cette petit merveille !
Fan.
Après 5 bons jours de voyage dans la région de Coquimbo, nous voilà de retour à la maison, à Santiago !
Nous allons pouvoir vous faire un résumé de tout ce qu’on a vu, en photos, et vous raconter notre périple!
Décidées sur un coup de tête, nous sommes parties pour le nord, dans la région de Coquimbo. Bus de nuit, direction La Serena ! A noter, les bus n’ont rien à voir avec ceux de France ou autre ! D’un confort incroyable ! Pour le prix le plus bas, nous avons un fauteuil qui s’étend suffisamment pour passer une nuit convenable 😀
Première journée : visite de la ville La Serena et direction la plage pour le couché de soleil !
Notre premier pied dans l’océan pacifique : elle est froide ! Nous n’y mettrons que les pieds.
–> Nous avons testé et recommandons :
Jo&Fan.
Le week end dernier, nous étions allées à la rencontre d’un lieu assez incroyable de Santiago : el barrio Bio Bio – Franklin.
Nous y sommes retournées ce week end afin de découvrir davantage cet endroit typique ! Comment le définir? Un marché – oui d’accord mais de la proportion d’un village ; Une brocante – oui, aussi, puisqu’on y trouve de tout, du vieux comme du neuf, des jouets comme des meubles, des animaux comme un coiffeur, des vélos comme des ustensiles de cuisine, bref de tout, vraiment de tout !
Pour dire nous avons même trouvé des hérissons, vendus comme des hamsters pour seulement 2.000 pesos (soit moins de 5€).
Nous avons aussi goûté les glaces à la chilienne : glace italienne enrobée de chocolat ! Très goûtu, un peu moins pratique faut dire qu’ils mettent la quantité !
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Nous partons, ce soir (00:45, heure chilienne), en bus , jusqu’à La Serena, dans la région de Coquimbo. Aujourd’hui, nous avons décidé, sur un coup de tête, de partir voyager quelques jours avant la « réelle » reprise des cours de Jo ! Ainsi, prochainement, nous vous ferons découvrir la ville de La Serena, El punto de choros, et la vallée de l’Elqui.
Jo&Fan.
C’est partie ! On s’y jette ! A la recherche de l’Université où se dérouleront mes cours !
On va jusqu’à l’arrêt de bus (enfin on croit n’ayant pas d’inscription à l’arrêt on attend le bus en croisant les doigts pour que ce soit le bon) ! Ouf c’est le bon let’s go !
(à savoir, les conducteurs de bus ne sont pas très doux, il faut bien se tenir, ce qui nous vaudra quelques courbatures aux poignets)
Premier hic : on loupe l’arrêt ;
Deuxième hic : on arrive à l’heure du repas pour le secrétariat ;
Troisième hic : on n’arrive pas à se faire comprendre ;
Bilan : les cours commencent demain et on ne sait toujours pas où et quand.
Jo.
Comme promis voici quelques clichés de la maison où nous logeons.
Bon visionnage !
Fan.
On l’a enfin connue ! Elle vient d’arriver ! Le 02 août 2012 à 16h45 ! Elle nous a surprise ! Elle est humide, rafraichissante et éphémère ! Ici, elle étonne les chiliens tout en étant peu agressive.
Bref, premier jour de pluie !
Primera lluvia
Carnet Globe -Trotter 